Prolongation de l’exemption de visa en Chine : ce qu’il faut savoir

Par Julie Parment 12/11/2025

Le 3 novembre 2025 a été annoncée la prolongation de l’exemption de visa en Chine pour plusieurs pays, dont la France, ainsi qu’un élargissement de son dispositif de transit sans visa. Ces mesures s’inscrivent dans la stratégie de “grande ouverture” du pays, visant à relancer le tourisme et les échanges internationaux après les restrictions liées à la pandémie.

🔴 Ce qu'il faut retenir :

La Chine prolonge l’exemption de visa pour 45 pays jusqu’au 31 décembre 2026, incluant la France.
La durée maximale de séjour autorisée sous cette exemption est de 30 jours pour tourisme, visite ou transit.
Le transit sans visa 240 heures est étendu à plus de ports d’entrée (Pékin, Shanghai, Canton, etc.).
Exceptions importantes : pas pour études/travail, exclusion du Tibet, assurance médicale et enregistrement sous 24 h obligatoires.

Résumé généré automatiquement

Quelles sont les mesures annoncées ?

La Chine a décidé de prolonger jusqu’au 31 décembre 2026 sa politique unilatérale d’exemption de visa (short-stay) pour 45 pays, dont la France, l’Allemagne, l’Italie, l’Espagne, les Pays-Bas, la Suisse, l’Australie… À cette liste s’ajoute également la Suède, à compter du 10 novembre 2025.
La durée maximale sur place est de 30 jours de séjour pour les séjours touristiques, de visite familiale, d’échanges ou de transit.
En plus de la prolongation de l’exemption de visa en Chine, le pays étend aussi son programme de transit sans visa de 240 heures (soit 10 jours) à davantage de ports d’entrée sur le territoire chinois, notamment Pékin, Shanghai, Canton, Hangzhou, Xi’an, Chengdu…

Prolongation de l’exemption de visa en Chine : quelle incidence pour les voyageurs ?

Simplification des formalités : Pour les ressortissants des pays concernés, cela signifie moins de paperasse et un gain de temps précieux.
Plus de flexibilité : Vous pouvez planifier un séjour en Chine avec plus de spontanéité, sans attendre une éventuelle obtention de visa. Cela permet notamment de saisir des opportunités de dernière minute (vols, offres hôtelières, invitation…).
Choix de destination élargi : Le transit sans visa de 240 heures favorise les mini-escapades en Chine entre deux vols à destination d’un autre pays asiatique !
Tourisme relancé : Grâce à cette mesure, le tourisme vers la Chine devient plus accessible. En 2025, le pays a connu une hausse de près de 50% de la fréquentation touristique. Les opérateurs anticipent déjà davantage de réservations l’an prochain grâce à cette décision de prolongation de l’exemption de visa en Chine.

Les exceptions à connaître et les règles à respecter

L’exemption ne couvre pas les séjours longs, les études ou le travail, ceux-ci nécessitent toujours un visa adapté. Pour être dans les clous, contactez l’Ambassade de Chine en France.
Comme en 2025, la prolongation de l’exemption de visa en Chine ne s’appliquera pas au Tibet. L’accès à la province fait l’objet d’une réglementation particulière.
Pour entrer sur le territoire, il est obligatoire de disposer d’un contrat d’assistance ou d’assurance qui couvre tous les frais médicaux auxquels les voyageurs pourraient être confrontés.
Tous les étrangers doivent s’enregistrer dans les 24 heures après leur arrivée sous peine d’amende (jusqu’à plus de 250€) au bureau de la police de leur zone de résidence. Cela vaut si vous êtes invité sur place. Au contraire, si vous logez dans un hôtel officiel, celui-ci s’occupe de cette formalité à votre place.

Pour les voyageurs, cette prolongation de l’exemption de visa en Chine est une excellente nouvelle ! Cela ouvre la porte à davantage de souplesse, moins de contraintes et un accès facilité à l’un des pays les plus riches en découvertes culturelles, naturelles et urbaines du monde.

Sources :